Devenir prothésiste ongulaire, ce n’est pas simplement poser du vernis. C’est un véritable métier mêlant créativité, expertise technique et sens des affaires. Que vous exerciez en salon ou à domicile, ce métier demande une palette de compétences bien spécifiques pour réussir.
Pour vous aider à y voir plus clair, nous avons demandé à Alice McNails, ambassadrice Booksy et nail artist reconnue, de partager avec nous les compétences clés pour percer dans le secteur d’activité de la prothésie ongulaire.
Cela peut sembler évident, mais le corps du métier de prothésiste ongulaire, la créativité est bien plus qu’une qualité artistique. C’est aussi la capacité à résoudre des problèmes et à innover dans votre activité. « Ce n’est pas seulement faire du nail art spectaculaire, explique Alice, c’est aussi savoir trouver des idées pour faire évoluer son business. »
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Même avec une maîtrise parfaite des techniques de pose ou de modelage, une prothésiste ongulaire doit savoir s’adapter aux tendances, aux demandes clients, et aux évolutions du marché. Cela fait toute la différence entre une prothésiste ongulaire moyenne et une experte avisée.
Travailler dans l’onglerie, c’est aussi passer ses journées à échanger avec des clients. C’est pourquoi les compétences relationnelles de la prothésiste ongulaire sont aussi importantes que son savoir-faire technique.
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« C’est un métier en contact direct avec la clientèle, explique Alice. Il faut savoir mettre à l’aise, discuter… même avec des inconnus. » Un bon accueil, une conversation agréable, un climat de confiance : tout cela fidélise votre clientèle. Et comme le dit Alice : « C'est très important pour la fidélisation client. Si vos clients ont passé un bon moment, ils reviendront ».
« Il faut être déterminée pour aller là où tu veux vraiment aller et faire grandir ton business ! » Se lancer dans l’onglerie, que ce soit à domicile, en salon ou en tant qu’indépendante, demande bien plus que de la technique. Il faut une bonne dose de courage, de patience et surtout une détermination sans faille. Comme le dit si bien Alice : « J’ai eu beaucoup de refus au début. Il a fallu que je me forge une vraie carapace. C’est essentiel, car les débuts sont souvent difficiles. Il faut vraiment avoir l’envie de faire avancer son business. »
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Soyons honnête : entre les périodes creuses, les rendez-vous qui s’annulent, les doutes qui s’installent, il est facile de baisser les bras. Mais c’est justement cette capacité à rebondir, à continuer malgré tout, qui fait la différence entre celles qui stagnent et celles qui cartonnent.
Si on veut réussir dans ce métier, il faut croire en soi, persévérer, et ne pas se laisser freiner par la peur ou l’échec. La résilience est l’un des plus grands atouts des entrepreneures à succès.
Parmi toutes les compétences nécessaires pour être prothésiste ongulaire, il y a clairement une place pour une petite touche de perfectionnisme… à condition qu’elle reste saine. Alice en parle très bien :
« Il faut être perfectionniste, même s’il faut faire un peu attention, car ça peut vite devenir obsessionnel. Mais c’est ce petit truc en plus qui fait que les clientes reviennent. »
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Quand vos compétences dépassent la norme, elles deviennent rapidement votre signature, ce qui peut attirer de nombreux nouveaux clients. « Vous proposez un travail magnifique, impeccable, et vous en êtes fière, et ça se voit. C’est la meilleure manière de donner envie aux clientes de devenir fidèles. »
Dernière compétence, et pas des moindres, pour toute prothésiste ongulaire, en particulier celles qui gèrent leur propre activité : la capacité à rester motivée en toutes circonstances.
Comme le rappelle Alice : « C’est tellement facile de ne plus croire en soi. Mais il faut toujours se pousser à rester motivée. »
Entrepreneuriat et stabilité ne vont pas toujours de pair. Créer et développer son entreprise, ce n’est pas une ligne droite vers le succès. Des périodes creuses, il y en aura toujours. Il faut apprendre à naviguer entre les hauts, les bas, les imprévus et les périodes creuses.
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Alice en parle avec beaucoup de transparence : « Quand tu ouvres ton salon ou que tu débutes en tant qu’indépendante, c’est souvent lent au démarrage. Il faut du temps pour bâtir sa clientèle. Il y a aussi des mois calmes comme janvier et février, ou encore septembre et octobre. Et même dans un mois, la fin est souvent plus creuse que le début. »
Ces moments peuvent facilement semer le doute. Pourtant, ils font partie intégrante du parcours d’une entrepreneure dans la beauté. Ce n’est pas un échec, c’est une étape. Il faut savoir transformer les périodes creuses en opportunités. Plutôt que de te décourager, utilise ces moments pour investir en toi et en tes compétences. Alice conseille : « Profite de ces périodes pour faire les petites choses que tu repousses : travailler ton nail art, suivre une nouvelle formation, affiner ta technique. » Car oui, même avec des années d’expérience, il est essentiel de continuer à se former. Les tendances évoluent vite, les techniques aussi, et celles qui restent à la page sont souvent celles qui réussissent. « Il faut rester motivée, car beaucoup abandonnent au tout début et c’est pour ça qu’elles n’obtiennent pas de résultats. Tu récoltes ce que tu sèmes ! », conclut Alice.
C’est une réalité : la réussite appartient à celles qui persévèrent, même quand tout semble ralentir. Gardez confiance, continuez d’apprendre, d’évoluer, de vous impliquer, car la réussite se rapproche un peu plus chaque jour.
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